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Ils sont utilisés au quotidien, parfois mal aimés ou déformés. Revenons ensemble à l’essence des mots.
« Et pourtant je lui faisais confiance… » voici une phrase qui sonne comme le début de la fin d’une relation professionnelle.
Laconfiance est primordiale, elle doit être accordée à priori sans quoi aucune collaboration n’est possible. Cependant, elle n’est une garantie suffisante pour la réussite d’une collaboration.
La confiance définit le fait de se fier aux valeurs d’une personne, le fait de la percevoir comme incapable de trahison ou de tromperie à son égard ou à celui de la structure pour laquelle vous travaillez. La notion de confiance n’englobe pas automatiquement les compétences professionnelles ni la garantie de résultats.
La confiance ne suffit pas à évaluer une relation professionnelle ; être dans un constat d’échec face à une personne de confiance est particulièrement douloureux.
Pour éviter ces situations, je me pose simultanément la question du crédit. Ce mot à la même racine latine que le verbe croire et renvoie à ce qui est raisonnable de demander à un collaborateur. Loin d’être un jugement de valeur, le crédit renvoie à la question du réalisme des objectifs. Comme la confiance, il peut être revu à la hausse ou à la baisse au fil du temps.
L’évaluation de la qualité de la relation professionnelle dispose maintenant d’un deuxième axe qui permet de définir la relation en quatre grands types :
1. Crédit et confiance élevés : Une relation idéale
2. Crédit élevé, confiance réservée : Une relation fondée sur une expertise importante qui nécessitera un accompagnement
3. Crédit réservé, confiance élevée : Une collaboration authentique qui nécessitera une attention au réalisme des objectifs
4. Enfin, sans aucune confiance ou crédit, point de recrutement ni de collaboration possible.
Une relation professionnelle évolue chaque jour. Il appartient aux managers de permettre à leurs équipes de progresser en fixant un cadre clair et en proposant des missions et des objectifs qui permettront aux équipes de progresser.
Confiance et crédit sont deux axes de réflexions qui permettent de mieux positionner un collaborateur, de comprendre ses besoins et de l’accompagner dans son évolution.
Ils sont également importants pour procéder à une auto-évaluation. Autant la confiance en soi est une question subjective et parfois difficile à appréhender, autant le crédit permet d’observer avec lucidité son positionnement.
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